Notons qu'en raison de la diversité des films et de la liberté de création, il est difficile de définir ce qu'est le cinéma aujourd'hui.
Le principe d'une histoire avec des images en mouvement ne définit pas la totalité du cinéma, il existe en effet des films sans « histoire ». Ainsi, des œuvres expérimentales comme Koyaanisqatsi, des documentaires (certains sont cependant « scénarisés » (documentaires-fiction, comme La Marche de l'empereur dans sa version française d'origine), ou encore des films de poésie ou abstraits (Un Chien andalou).
Il a été donné de voir des films sans mouvement apparent (comme par exemple la Jetée de Chris Marker ou les cinétracts de mai 68), composés de photographies filmées, des films sans tournage (les films d'archives, ou les films expérimentaux de found footage dont les plus connus sont sans doute ceux de Martin Arnold), des films sans montage (films réalisés en tourné-monté, comme ceux de Georges Méliès ou des frères Lumière), des films sans son (les films muets bien sûr, mais aussi les films expérimentaux silencieux), et même des films sans images tel Weekend de Walter Ruttmann et L'Homme atlantique de Marguerite Duras.
Au niveau du support là encore, on ne peut sans doute plus se référer au seul médium pellicule (super 8, 9,5 mm, 16 mm, 35 mm, etc.), en raison des nouveaux modes de création et de diffusion (notamment vidéo et numérique) qui bouleversent le cinéma.
Le mot « cinéma » désigne également les salles ou complexes de salles dans lesquels les films sont diffusés. C'est un peu de là d'ailleurs que vient l'ambiguïté du mot (personne ne viendrait à confondre comme pour le medium télévision, le contenu et le contenant).
Le cinéma est enfin souvent dénommé septième art, comme la bande dessinée est dénommée neuvième art, et la prestation des acteurs huitième art.